Pierre Faure
Qui est Pierre Faure ?
« Ainsi deviendras-tu maître de ta conduite
Et de toi, davantage autonome,
Car tu auras appris à trouver
De toi-même et en toi-même
Les moyens et les forces pour réaliser
Ce que tu ambitionnes »
Pierre Faure
Qui fut Pierre FAURE ?
En 1938, il créera le centre d’Etudes Pédagogiques, au service de tous. En 1959, il fonde un second Centre de formation auquel, plus tard, il donnera son nom, le Centre Pierre Faure, rue de Sèvres, puis un troisième, à l’Institut Catholique de Paris (1966), le CFPES, destiné aux maîtres des enfants en difficulté. Pierre Faure est appelé en France et à l’étranger, enchaînant conférences, journées pédagogiques, sessions de formation. De retour du Mexique où il donna sa dernière session Pierre Faure s’éteint dans la sérénité en janvier 1988. En 1947, à Paris, rue de Madrid, dans le cadre du CEP, il ouvre sa première école de formation des maîtres pour les classes enfantines et primaires, en même temps qu’une école d’application qui accueillera les élèves jusqu’en classe de quatrième. Cette école, pendant cinq ans, recevra de nombreux visiteurs de France et de l’étranger. Un prêtre, jésuite, né à Bordeaux en 1904, préoccupé des problèmes de l’enseignement, soucieux de l’attention qu’il faut apporter à l’éveil et à la structure de la « Personne ».
Quels sont ses référents ?
A l’image de Piaget, Louis Lavelle, Emmanuel Mounier et de Jacques Maritain, Pierre Faure plaçait l’enfant au centre de son action, mais son regard savait dépasser les limites de la classe, des frontières et du temps. Dans la lignée d’Edouard Seguin, de Maria Montessori , d’Hélène Lubienska de Lensal, il nourrissait son étude et ses recherches par l’histoire de la pédagogie , la fréquentation des scientifiques (médecins, biologistes, psychologues..) C’est dans une synthèse constructive entre sa connaissance des enfants et de leurs besoins, de leurs aptitudes qu’il a proposé des moyens didactiques choisis et mûris au contact de l’expérience.
Un pédagogue pour notre temps…
Pour Pierre Faure, l’école ne peut limiter son action aux aspects intellectuels de l’enfant. Elle doit également se sentir concernée par le développement physique, affectif, social et spirituel de chacun. L’apport de Pierre Faure à l’Enseignement Catholique et à la pédagogie en général est considérable. Il voulait une école accueillante et valorisante, capable de tenir compte des différences individuelles. Dans une école personnalisée, les élèves élaborent des projets et passent des contrats : c’est une école de la responsabilité. On y apprend à s’entraider, à travailler en équipe, à découvrir des complémentarités. On fait partie d’une communauté où chacun à sa place. Un temps plus ou moins long est réservé chaque jour à la concertation, aux échanges sur les méthodes de travail entre enfants.